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Sculpture du bois

Sculptures en chêne, nourries à l’huile d’olivier et cirées à la cire d’abeille.

"La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers."

- Charles Baudelaire -

“Le beau est aussi utile que l’utile. - Il ajouta après un silence : Plus peut-être.”
- Victor Hugo -

Le chêne,

les druides, car c’est ainsi qu’ils appellent leurs mages, n’ont rien de plus sacré que le gui et l’arbre qui le porte, supposant toujours que cet arbre est un chêne. A cause de cet arbre seul ils choisissent des forêts de chênes et n’accompliront aucun rite sans la présence d’une branche de cet arbre. [...] Ils pensent en effet que tout ce qui pousse sur cet arbre est envoyé par le ciel, étant un signe du choix de l’arbre par le dieu en personne. Pline l’Ancien, Fontes Historiae Religionis Celticae (23 à 79)

Le chêne que j’utilise vient des immenses forêts de l’est de l’Europe. La température l’hiver y dépasse pendant de longues semaines -30°C, pour se réchauffer à plus de 30°C l’été. Ces très fortes variations de températures vont totalement bloquer la sève l’hiver, et la stimuler intensément l’été. Il en résulte un veinage très marqué du bois, qui donnera un grain très fin, et un rendu magnifique sur les sculptures, une fois huilées et cirées.

L’olivier, arbre d’une très grande richesse symbolique se voit glorifié aussi bien en Chine et au Japon où il symbolise l’amabilité, que dans tout le bassin méditerranéen. Pour l’Islam, l’olivier est l’arbre central du monde et symbole de l’homme universel, et par son huile qui éclaire, la source de la lumière. Dans les traditions juives et chrétiennes, il est le symbole de la paix. Puisse-t-elle entrer dans vos maisons !

Quant à l’abeille, cette charmante petite bête va résoudre le paradoxe de symboliser les masses laborieuses, poussées par un destin aveugle de masse, tout autant que les plus hautes fonctions de la royauté et de l’empire. On la retrouve sur tous les continents et dans toutes les cultures, véhiculant toujours de nobles valeurs. En Grèce elle symbolise l’âme. En hébreu, son nom signifie parole, elle a alors un rôle initiatique et liturgique. Pour Virgile les abeilles renferment une parcelle de la divine Intelligence, thème toujours vivant chez les chrétiens du moyen-âge. Ils verront alors en elle, comme Bernard de Clairvaux, le symbole de l’Esprit Saint. Les Celtes se réconfortaient avec du vin miellé et de l’hydromel, liqueur d’immortalité. Le mot gallois de cire signifie toujours de nos jours, « parfait-accompli » et l’irlandais moderne, « la perfection ».


Bannières médiévales :


Fauteuils et ameublement :


Sculptures murales



Exposition à l’office de tourisme de Tréhorenteuc, printemps 2017.

Les "bannières" ont fait leur apparition.


Exposition à l’office de tourisme de Tréhorenteuc, printemps 2016.

Pour l’agencement du mur d’exposition de cette première photo, vous remarquerez que tout semble symétrique alors que rien ne l’est. Comme c’était une évidence jusqu’au 16em siècle, architecture et décoration doivent être équilibrées mais pas répétitives. C’est tout la différence entre une pensée "naturante", et une pensée "mécanique"...


Quelques sculptures prêtées au Château du Bois de la Roche, à l’occasion de "Noël au château" 2015


Exposition du 19 avril au 11 mai 2014 à l’Office de Tourisme de Tréhorenteuc


Jean Claude Cappelli, Druide, lors de sa conférence sur "Les symboles celtes"


Ozégan et "les contes et légendes du Grand Cerf Blanc" et autres récits de sagesse de l’ancien temps.


L’alchimie de l’offrande du Sang du Christ sous ses formes physique et métaphysique est évoquée à travers le thème du Graal et du tableau officiel dit de "La Miséricorde Divine" que j’ai peint il y a quelques années. Sculpture de bois et peinture à l’huile se complètent et se répondent. Le Graal est-il simplement physiquement un calice particulier sanctifié par la présence du sang du Christ, est il une résurgence du chaudron d’abondance des celtes ou de la corne d’abondance de l’antiquité à travers lesquels les dieux de l’époque déversaient déjà leurs bienfaits sur l’humanité, ou est il en chacun de nous à condition que notre cœur devienne lui même un vase ? "La Porte est en dedans" disait l’Abbé Gillard. Le tableau de la Miséricorde Divine a été peint à la demande du Christ, suite à une apparition à sœur Faustina dans un couvent de Pologne en 1931. Apparaissant tel que sur le tableau Il dit à sœur Faustine, "peins un tableau de ce que tu vois", puis plus tard en 1934 Il expliquera ; " le rayon pâle signifie l’Eau qui purifie les âmes ; le rayon rouge signifie le sang qui est la vie des âmes". "Je promets que l’âme qui honorera cette image ne sera pas perdue."..."Moi-Même je la défendrai comme Ma propre gloire".
"Je donne aux hommes un vase avec lequel ils doivent venir puiser la grâce à la source de la miséricorde. Ce vase c’est cette image avec l’inscription ; Jésus j’ai confiance en Toi" (petit journal de Sœur Faustine 327)
En 1931 l’Abbé Gillard se "construisait" dans sa vie de prêtre si particulier, lui qui fut un contemporain de cette apparition...


Retrouvez toutes les photos de la préparation de l’exposition dans la rubrique ci-dessous : http://laportedepierre.com/Exposition-de-Beltaine-a-Paques-La-Porte-du-Renouveau


Anciennes photos de mes fauteuils, et des amis qui les ont utilisé pour des conférences, concerts, dédicaces etc...



Format env. 40*53cm
Coupe d’un nautile, ou le nombre d’or dans la grande architecture de la Vie. Ce qui est intéressant de noter, est qu’en fait la nature n’utilise pas dans la croissance des êtres vivants le nombre d’or qui est un nombre dit remarquable et irrationnel, et dont la valeur est sans fin, 1,618.033.988... En effet dans la création, tout être vivant a un début et forcément une fin. Il paraît donc logique que les équations gérant nos molécules, notre croissance ne s’appuient pas sur un coefficient sans fin... C’est donc le coefficient issu de la suite dit de Fibonacci, qui semble présider à la croissance de nos corps vivants puisqu’elle commence à 0 et peut donc être réduite à 0. Ou quand coquillage et métaphysique se rencontrent et s’illustrent...L’expansion et le retour au centre-source sont aussi parfaitement illustrés par cette géométrie.


Scarabée égyptien env 54*59 Le scarabée est un dieu créateur pour les Egyptiens du fait de leur sens de l’observation et de la projection faite à partir du sujet observé : le scarabée stercoraire Scrabeus sacer sort d’une boule d’excrément protégeant l’œuf et la larve, qu’il pousse ensuite. Cela rappelle à la fois l’insecte et le dieu qui s’est lui-même crée, mais aussi le dieu qui pousse le soleil devant lui, d’où la vénération du scarabée sous le nom de Khépri Celui qui sort de la Terre, nom ayant la même sonorité que le concept signifiant venir au monde sous une forme donnée. A noter que la couleur noire du scarabée est celle de la terre fertile et évoque la vie jaillissant du néant. Sa carapace lourde et épaisse l’identifie à la terre. L’action de pétrir sa boule qui donnera la vie est un acte réalisé également par le dieu bélier Khoum, dieu créateur de la vie, générateur des espèces vivantes modelant sur son tour l’œuf dont toute vie doit sortir. Ce scarabée possède des ailes, il appartient dès lors au monde aérien. Dieu solaire par excellence, dès l’Epoque Archaïque, il est identifié à Atoum à Héliopolis . Le cycle de lever et de coucher du soleil, symbole de mort et renaissance symbolisent alors l’immortalité et l’éternité.


Bâ égyptien Format env 29*95 Symbole de l’âme, habituellement représenté sous forme d’un oiseau à tête humaine, j’ai choisi de m’inspirer d’une stèle vieille de 4000 ans, et représentant un bâ couronné d’un cercle. On pense tout de suite au disque solaire, symbole de la divinité tout autant que de l’immortalité, mais il faut savoir que cela pouvait aussi être un anneau, et représenter alors une porte, un passage par où l’âme pouvait quitter ce monde vers celui des Dieux. La version hollywoodienne de Stargate, "la porte des étoiles", est basée sur ce thème. Les deux serpents qui regardent vers le nord et le sud, symbolisent par leur forme serpentiforme le Nil, et l’union de la haute et la basse Égypte. Ils symbolisent aussi la dualité, 2 se tournant le dos. Au moment de la mort, ce qui était séparé est réunifié pour passer par le portail de la vie, et retourner à la globalité du Divin.


Lotus celto-chrétien centré. Rencontre des grandes traditions spirituelles de ce monde, on reconnaîtra venant de l’Indouisme la silhouette extérieure en forme de lotus ouvert dans lequel le diamant de l’âme peut s’épanouir. Avec le 3 des trikells, l’évocation de l’aspect ternaire de la divinité, qu’elle soit chrétienne avec la sainte Trinité, hindouiste avec Brahman-Vishnou-Shiva, le Dieu trois fois saint des hébreux, les triades indo-européennes puis celtiques et antiques, Taranis-Esus-Teutates, Jupiter-Mars-Quirinus, Odin-Thot-Fhreyr , ... Le 4 de la croix va renvoyer à la croix du Christ, à la création avec les 4 éléments, les 4 points cardinaux mais aussi les 4 évangélistes, et le 3X4=12 aux 12 tribus d’Israël, et à travers elles à toutes les nations du monde. L’ensemble de ces nations est alors regroupé autour du point central du motif, évocation de Dieu, cercle vide comme dans la croix druidique, car comment représenter l’Incréé si ce n’est par l’invisibilité de la présence...


Lune "Celtique"


Licorne, bois huilé Format 48*39 ou 72*59 La licorne se retrouve aussi bien dans certaines cultures du moyen-orient, de l’Asie que du Moyen Âge. Elle est alors décrite comme un animal sylvestre, symbole de pureté et de grâce, que seule une vierge peut capturer, et sa corne possède le pouvoir de purifier l’eau de tout poison et de guérir les maladies. Symbole dès le 11-12em siècle de la Sainte-Vierge, elle en évoque donc les notions de pureté et d’immaculée conception, ce qui renvoie évidement à la genèse et à la consommation du fruit de l’arbre défendu, qui est l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Ce qui implique que la Vierge n’ayant pas consommé de ce fruit n’est pas rentrée dans cette dichotomique du bien et du mal, dans cette dualité que toutes les religions vont essayer d’expliquer et de maîtriser. Et la Licorne dans tout ça ? et bien elle ne possède qu’une seule corne et non pas 2 ! Elle n’est donc pas, à l’image de Notre-Dame, soumise à la dualité. (On comprend alors son pouvoir à purifier une eau empoisonnée, puisqu’elle à su résister au serpent dans l’épisode de la pomme). Dans l’iconographie de tous les âges, les cornes, voir même les couronnes, représentent des antennes en relation avec le divin. Plus les cornes sont grandes, plus vous êtes relié à Dieu. La Madone, dans son immaculée conception, reste hors de la dualité, ou comme on dit parfois dans un état adamique ou pré-adamique, c’est à dire qu’elle est en fusion complète avec Dieu. C’est le cas de toutes les Mères Divines et Avatars, et souhaitons le, un jour à chacun d’entre nous.


Triskèle Format env.59 Vieux symbole commun à de nombreuses traditions, typique de la civilisation celtique. Il est de nos jours communément retenu que son nom viendrait du grec triskélès qui signifie à "trois jambes", et ce probablement à partir de la période Hellénique et dans sa zone d’influence. On trouve cependant un triskell gravé dans le tumulus de Newgrange en Irlande, et daté d’environ -3200 avant JC. Soit plus de 2000 ans avant le début de ce que l’on appelle l’âge du fer, et près de 2500 ans avant la grande époque celte, et la civilisation grecque. Son étymologie pourrait alors venir de "three shells" (anglais) tre skjell" (Norvégien), "tre skaller" (Danois),...signifiant 3 coquillages dans le vocabulaire de ces peuples du nord proches de l’Irlande. (mais aussi τρεις κέλυφος ou treis kélyfos en grec...) Le coquillage illustre la notion de spirale, si présente dans les représentations mythologiques de l’humanité, et décrivant la vie en mouvement. (dans l’espace, le temps, le retour des cycles et qui sait des vies..) Avec le "Triskell", il semble que l’on soit là devant un symbole résolument dynamique, et on pourra y voir une évocation de la vie en mouvement, des cycles de la vie, naissance vie et mort, ce qui renvoie aussi à Brahman-Vishnou-Shiva, (le créateur-protecteur-destructeur), mais aussi le découpage des civilisations indo-européennes, religieux-militaire-économique. Dans l’enseignement rabbinique, le Un contient la totalité, l’alpha et l’oméga, il est globalité. Le deux, miroir du Un apporte la différentiation des contraires ou complémentaires, il est équilibre, il est potentiel mais pas encore résultat. C’est avec le trois que la diversité apparaît et la dynamique de la création.


Modèles créés pour l’exposition "De Beltaine à Pâques", enfin disponibles en version aboutie.
Anges lunaire, Format env. 38*82cm
Ange solaire, Format env. 33*80cm


Astrolabe, Format env. 50cm
6 disques mobiles sur un axe vertical en laiton dessinent des volumes changeant selon votre regard et la lumière


Evocation de l’art Roman et de l’Abbaye de Fontfroide Format env 28*104 On pourra aussi y reconnaître une illustration de la Tétraktys pythagoricienne où 1+2+3+4=10=1 expansion et retour. Et toujours la notion de passage et de porte, plus ou moins ouvert selon que la ’matière’ est plus ou moins présente....



Yggdrasil, l’arbre monde, Format env.60cm