aller au contenu

Préparation de l’exposition "de Beltaine à Pâques, La Porte du Renouveau"

Publié le jeudi 27 février 2014

L’exposition de mon travail du bois se tiendra à l’office de tourisme de Tréhorenteuc du 19 avril au 11 mai. Cette période couvre les fêtes de Pâques et de Beltaine ce qui offre un très riche univers de représentations. L’abbé Gillard y a largement puisé pour illustrer sa pédagogie si particulière qui lui a permis de rendre le Message accessible au plus grand nombre. Cette expo est aussi l’occasion de lui rendre hommage.

L’office de tourisme a eu l’excellente idée de profiter de ce cadre pour inviter conteurs, musiciens, conférenciers.... Retrouvez le programme sur le lien suivant : http://coeurdebroceliande.valsansretour.com/spip.php?article746&id_evenement=4047

Cet article et surtout les photos jointes évolueront au fur et à mesure de la progression de mon travail. Le rendu final sera bien sur à découvrir le moment venu. Puisse-t-il vous intéresser et vous transmettre une petite parcelle de Brocéliande.


Aviez-vous déjà vu un dragon se mettre sur le dos pour qu’on lui grattouille le ventre ?


Repérages avec l’aide de Marie-Noëlle et Céline dans la salle de Tréhorenteuc.


Certains disent même que le tracé des vitraux révèle le chemin pour accéder à cette parcelle perdue du cœur de la forêt, où le mal n’a plus de prise, où l’on ne craint plus la morsure du serpent, et où les loups viennent vous manger dans la main.


Moment de vérité où après une vingtaine d’heures de travail, vous espérez que plusieurs pièces de bois, fines et délicates, aux coefficients de dilatation différents car venant de plusieurs arbres voudront bien s’unir à moins d’un demi-millimètre prés, et en courbes bien entendu...


La rosace à 6 lobes est en fait une reprise du double triangle inversé, appelé aussi hexagramme étoilé ou sceau de Salomon. Une des thématiques principales attachées à ce symbole est celle de l’équilibre, notions d’équilibre et de justesse si chères à l’abbé Gillard entre par exemple le macrocosme et le microcosme, le masculin et le féminin, etc. Les mots de "la Table d’émeraude" ; Quod superius sicut quod inferius ; sont traduits par "ce qui est en haut est comme ce qui est en bas". J’aime à lire : ce qui est en haut est en ce qui est en bas...


La silhouette du Grand-Cornu commence à apparaître en ce monde, nous sommes le Mercredi des Cendres, 46 jours avant Pâques puis Beltaine. Tout se met en place "in God’s time", le renouveau approche.


Le thème Cernunnos-Licorne n’est jamais visible dans sa totalité à l’image de la divinité qui ne peut être saisie dans sa globalité, mais seulement selon certaines de ses facettes qui "parlent" plus à notre cœur et à notre compréhension...


Photos de repérage prises à la volée par Luc Bouvet, sur des pièces n’ayant pas encore leurs couleurs définitives. Un rayon de soleil d’équinoxe s’est invité pour nous révéler que la lumière est bien à sa place au cœur de ces pièces avec un Gwenwed particulièrement rayonnant. L’ombre de Cernunnos semble nous indiquer sa présence au coeur du bois. L’or qui remplacera le jaune des photos, est en cours, il aura fallu 3 essais ou creusets pour obtenir un or suffisamment natif qui convienne.


Étape intermédiaire d’une étude sur un thème géométrique centré et articulé.


Et enfin la dernière grande pièce en cours de réalisation pour célébrer à travers elle la fête de Pâques. L’alchimie de l’offrande du Sang du Christ sous ses formes physique et métaphysique est évoquée à travers le thème du Graal et du tableau officiel dit de "La Miséricorde Divine" que j’ai peint il y a quelques années. Sculpture de bois et peinture à l’huile se complètent et se répondent.
Le Graal est-il simplement physiquement un calice particulier sanctifié par la présence du sang du Christ, est il une résurgence du chaudron d’abondance des celtes ou de la corne d’abondance de l’antiquité à travers lesquels les dieux de l’époque déversaient déjà leurs bienfaits sur l’humanité, ou est il en chacun de nous à condition que notre cœur devienne lui même un vase ? Le tableau de la Miséricorde Divine a été peint à la demande du Christ, suite à une apparition à sœur Faustina dans un couvent de Pologne en 1931. Apparaissant tel que sur le tableau Il dit à sœur Faustine, "peins un tableau de ce que tu vois", puis plus tard en 1934 Il expliquera ; " le rayon pâle signifie l’Eau qui purifie les âmes ; le rayon rouge signifie le sang qui est la vie des âmes". "Je promets que l’âme qui honorera cette image ne sera pas perdue."..."Moi-Même je la défendrai comme Ma propre gloire".
"Je donne aux hommes un vase avec lequel ils doivent venir puiser la grâce à la source de la miséricorde. Ce vase c’est cette image avec l’inscription ; Jésus j’ai confiance en Toi"
En 1931 l’Abbé Gillard se "construisait" dans sa vie de prêtre si particulier, lui qui fut un contemporain de cette apparition...


Et voilà, il ne vous reste plus qu’à venir nous voir à Tréhorenteuc, et surtout apprécier les conférences de Jean-Claude Cappelli, et les contes accompagnés de musique d’Ozegan. http://coeurdebroceliande.valsansretour.com/spip.php?article746&id_evenement=4047
Et pour ceux que ne pourront pas nous rejoindre, on vous promet quelques belles photos.
Bien amicalement
pierre