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Natarajasana.. ou la posture du danseur roi,...

Publié le jeudi 14 novembre 2024

Natarajasana..
ou la posture du danseur roi, ou danseur cosmique..
Travail d’étude sur l’univers du yoga ou de la danse.
Ne pratiquant pas le yoga, j’ai choisi cette posture par « Hasard », parce que je la trouve émouvante de grâce, de féminité et d’équilibre. Et comme j’aime étudier ce que le hasard et le « Beau » font venir à moi, je découvre que cette posture est l’une des plus complexes, et que son nom veut donc dire « posture du danseur roi » ou « danseur cosmique ».. Belle coïncidence pour un début…
Vous remarquerez que cette petite sculpture de 40cm de haut tient en parfait équilibre sur son minuscule pied qui doit faire 2cm carrés.. L’équilibre de cette posture est parfaite et se transmet au bois..
Je marche sur la terre,
je marche dans les cieux,
moi voie est celle du milieu...

Cette sculpture existe en 40 et 50cm.
Le socle évoque le Taiji-tu, ou symbole Taoïste du Yin et du Yang, ainsi que l’ombre portée de la yogini.
Sa jolie couleur chaude qui réchauffe et protège le chêne dont elle est faite, est de la "gomme laque". Produit naturel utilisé depuis des siècles, y compris en lutherie, sécrété par une cochenille à partir de la sève de certains arbres tropicaux.

Pour Clémentine de Forton, (https://www.yogablisswithclem.com/fr/about) spécialiste et formatrice en pratique du yoga, la signification de cette posture est la suivante :

NATARAJASANA

Shiva, le roi de la danse, incarne la transformation et l’équilibre universel.

Représenté entouré de serpents, avec des dreadlocks dressées et dansant sur un nain, il évolue dans un cercle de feu, symbole du samsara – le cycle sans fin de la naissance, de la vie et de la mort. Ce cycle, qui nous emprisonne dans des schémas limitants, ne trouble pas Shiva. Il danse avec ce rythme, libre de toute peur, ni du feu ni des serpents, ni des changements.

Les serpents, comme le cobra au cou de Shiva, symbolisent le poison de l’ignorance (avidya), qui masque notre véritable nature divine. Shiva, avec la flamme de la connaissance dans une de ses mains, transcende cette ignorance.

Il se tient sur un nain, représentation de nos drames quotidiens, qu’il dépasse par sa danse sacrée. Shiva ne se laisse pas dominer. Il utilise ce démon comme piédestal pour sa danse, atteignant ainsi une conscience supérieure, lui permettant de s’élever au-dessus des conflits journaliers. Pour lui, seule la danse mérite son attention.

Le yoga nous guide également sur ce chemin de libération, nous rappelant constamment notre essence divine à travers les asanas, le pranayama et la méditation, et de ne pas craindre d’entrer dans ce mouvement de la vie.

La vie entre par le corps. Chaque mouvement devient fluide, guidé par le souffle, s’unissant à une énergie plus vaste. Laissons-le se libérer, se délier, entrer dans cette mouvance où le corps, l’esprit et le coeur s’unissent en parfaite symbiose.