Bouddha-Cernunnos, Arbre de Vie.

Comme un pont entre
la nature et l’homme,
le corps et l’esprit,
le soi et le Grand-Tout...

Cette sculpture est au carrefour de plusieurs traditions, Hindouiste, Bouddhiste, celtique, voire plus universelle encore avec l’arbre de Vie.
En effet, gardons à l’esprit que l’expansion de la culture Celte est contemporaine de l’émergence puis de l’expansion du Bouddhisme.
Mon dessin reprend dès lors les postures "Bouddhiques" des sculptures connues de Cernunnos, ce vieux dieu celte qui incarnait le cycle des saisons, et plus particulièrement le printemps et l’été, si propices à l’agriculture et à l’élevage. Dépérissant à l’automne pour mourir en hiver, il était représenté avec des cornes, souvent de cerf, car à l’image de cet animal s’il perdait sa vie représentée par sa ramure, il la retrouvait au printemps encore plus épanouie. Il est dès lors un dieu de la transformation. Naissance, maturation, dépérissement.
Comme de nombreux dieux de l’antiquité et de la préhistoire attachés aux cycles de la nature, il est un dieu bon, précurseur du Ressuscité.
Protecteur de végétaux et des animaux, je l’ai représenté avec sa ramure végétalisée où un superbe feuillage s’épanouit vers le ciel.
Son corps est parsemé de feuilles et de bourgeons, signes de l’énergie de vie qui circule en lui.
Accroupi au sol, non seulement il s’y enracine, mais ces dernières créent la silhouette d’une graine, d’un gland, qui donnera le chêne, cet arbre-maître.
C’est dans ce noble bois que cette œuvre est sculptée.

Les adeptes du yoga auront remarqué l’évocation des 5 Prana, et la flamboyance du chakra coronal...

Je l’ai voulu épanouie, apaisée et puissante.
Cette sculpture nous invite à nous recentrer pour mieux se dépasser et fusionner au Grand-Tout.